Lorsqu’on parle de sources d’électricité propres, on a souvent en tête l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Pour chacune on trouve des excuses pour ne pas les utiliser (si on oublie le coût important que cela peut engendrer) : beaucoup trouvent les éoliennes moches, tandis que d’autres considèrent ne pas recevoir suffisamment de soleil pour qu’un panneau solaire se révèle rentable.
Si le premier problème ne sera pas réglé tout de suite, Google cherche à éradiquer cette seconde idée reçue au travers de son nouveau projet, Google Sunroof, un projet intimement lié à Google Earth qui va vous aider à savoir si votre maison peut accueillir des panneaux solaires rentables.
Google Sunroof est en réalité le fruit d’une idée d’un ingénieur de chez Google qui l’a développée dans ses fameux 20% de temps. Ce projet est là pour proposer une réponse à des questions que des gens posent parfois au moteur de recherche Google : un panneau solaire serait-il rentable ? Si oui, où l’installer ?
Sunroof utilise les images de Google Earth et y ajoute une couche qui colore les toits environnant l’adresse indiquée. Selon la couleur d’un toit, vous saurez alors s’il est possible et rentable d’y installer un panneau solaire.
Pour fabriquer cette couche, Google Sunroof s’appuie sur plusieurs données différentes qui prennent en compte pas mal de cas possibles. Ainsi sont pris en compte l’orientation du toit, les données moyennes de la météo locale, mais aussi les ombres générées par les bâtiments et arbres environnants. Il est également possible d’indiquer le montant moyen de la facture d’électricité pour estimer l’économie qui pourrait être réalisée.
Le projet est réellement intéressant, mais il y a un truc : construire la surcouche de Google Sunroof avec autant de paramètres rend la chose délicate… et donc seulement disponible dans très peu de villes. Pour le moment, ce ne sont ainsi que trois villes qui sont disponibles dans Google Sunroof : San Francisco, Fresno et Boston. Espérons que le projet se développe suffisamment pour conquérir le monde.
fredzone.org JÉRÉMY HELEINE