Le changement climatique
L’enjeu majeur de ces dernières décennies est “le changement climatique”. Provoqué par les activités humaines (effet de serre), le changement climatique bouleverse l’écosystème et favorise la disparition de plusieurs espèces maritimes et terrestres. Les océans ont une capacité d’ absorption du dioxyde de carbone de l’atmosphère due principalement aux phytoplanctons . Mais cette absorption entraîne une diminution du pH et par conséquent l’acidification de l’eau de mer. Les premières espèces affectées sont les phytoplanctons, un micro-organismes marins situés au début de la chaîne alimentaire, et nécessaire à la réduction du carbone présent dans l’atmosphère. En plus d’être importants pour les poissons, ils sont essentiels aux cycles biogéochimiques.
Leur disparation aurait des conséquences dramatiques sur la chaîne alimentaire ainsi que sur le climat global. Pour faire face à ce problème les scientifiques ont lancé le projet de ” fertilisation des océans par le fer”.
En quoi cela consiste t-il ?
Le manque de fer est le facteur limitant la croissance du phytoplancton dans de nombreuses régions océaniques. Augmenter l’apport en fer stimulerait la croissance du phytoplancton, ce qui devrait permettre d’absorber davantage de CO2 (dioxyde de carbone). Le CO2 absorbé par le phytoplancton serait convertit en matière organique pour se déposer finalement en parti au fond des océans.
Les premiers tests ont été effectués en 2003 par la compagnie Planktos. Elle souhaite étendre ses recherches par le biais de 6 projets pilotes de fertilisation au large de l’Océan Pacifique à environ 300 miles à l’Ouest des îles Galàpagos.
En effet, cent tonnes de fer devraient être déversées sous forme d’hématite et de sulfate de fer. Elles auraient pour but de stimuler la croissance des phytoplanctons pour une surface d’étude de 10.000 km². Une équipe de chercheurs présent sera en charge de l’étude du phénomène pendant 6 mois environ.
L’objectif de l’entreprise Planktos est de breveter cette découverte pour vendre des crédits carbone.Actuellement, le projet semble prendre du retard et reste encore flou pour un certain nombre d’observateurs.