Le 15 septembre, Londres a donné son accord à la construction de la centrale nucléaire Hinkley Point C, un projet nucléaire de 21 milliards d’euros porté par le français EDF avec le soutien d’une compagnie chinoise.
«Nous avons décidé de la construction de la première centrale nucléaire depuis une génération», a expliqué le ministre aux Entreprises britannique, Greg Clark, dans un communiqué, ajoutant que des mesures additionnelles au projet initial permettraient «d’améliorer la sécurité».
Le gouvernement de Theresa May avait annoncé fin juillet sa décision d’examiner pendant encore plusieurs mois le projet de construction de deux réacteurs de type EPR par EDF à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre, un dossier au long cours extrêmement important pour le groupe énergétique français.
Un brexit très vite oublié par EDF
D’après le Financial Times, l’électricien français et son partenaire chinois CGN pourraient gagner 120 milliards d’euros grâce au projet de réacteurs EPR de Hinkley Point dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Ces chiffres sont très supérieurs aux estimations du Parlement britannique, qui table sur 72 milliards de livres (85,6 milliards d’euros).