Le Brexit point de non retour
Le départ effective du Royaume Uni de l’Union Européenne(U.E) suscite bon nombre d’interrogations dans le secteur énergétique. Le Brexit (faisant référence au Grexit) abréviation de “British Exit” évoque la sortie du Royaume-uni de l’Union Européenne. Il s’agit pour le Brexit d’un départ volontaire de l’Union voté le 23 juin 2016, contrairement au Grexit qui est une mise à l’écart de la Grèce, de la Zone Euro par pure sanction envers le pays.
Projet retardé
“Notre stratégie d’entreprise n’est pas liée à l’appartenance politique de la Grande-Bretagne à l’ U.E, donc nous n’avons pas de raison de changer cette politique.” déclare le P.D.G d’EDF, Jean Bernard Lévy.
L’enjeu est de taille, le projet “Hinkley Point”, un projet de construction de deux EPR (Réacteur Pressurisé Européen) dans la ville de Bringwater en Angleterre. Le montant du projet est de 18 Milliards d’euros dont plus de 60 % du capital est destiné au groupe.
Les retombées économique du Brexit, retarde considérablement le projet et pousse à la polémique . En effet, le Brexit crée une grande incertitude sur le plan économique et financier pour la Grande Bretagne, et sur le plan politique, le probable remplacement de David Cameroon par Boris Johnson pourrait compliqué l’application du projet. Il s’agit d’un contrat de droit privé assure le P.D.G d’EDF.
La décision finale d’investissement, plusieurs fois repoussée,est attendue pour septembre. Lors d’une conférence sur le nucléaire, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a rappelé que : “La Grande-Bretagne reste un partenaire important et ses besoins énergétiques restent les mêmes. C’est pourquoi je considère qu’une décision d’investissement d’EDF est nécessaire le moment venu.”