Le One Planet Summit : Audrey Pulvar et d’autres responsables d’ONG demandent à Macron de faire des énergies renouvelables une priorité nationale
Les bonnes intentions ne suffisent pas, même l’enfer en est pavé.
Pays hôte du sommet international sur le climat, la France, selon Audrey Pulvar et d’autres cosignataires dans une Tribune publiée dans Libération, hier lundi, est “championne des engagements internationaux sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre, mais (elle se révèle aussi) l’un des quatre mauvais élèves européens pour ce qui concerne le développement des énergies renouvelables. ”
Aucun doute n’est permis ” Et l’on sait déjà qu’elle sera loin de respecter ses propres engagements à l’horizon 2020″, explique la tribune cosignée par Audrey Pulvar, Fondation pour la nature et l’homme, Isabelle Autissier, Présidente du WWF, Pierre Perbos, Président de Réseau action climat France, Michel Dubromel, Président de France-Nature-Environnement et Marie-Laure Lamy, Coprésidente du CLER Réseau pour la transition énergétique.
La France, bénie de la nature par d’importants gisements dont elle dispose, en comparaison d’autres pays européens: “vent, soleil, cours d’eau, zones littorales, forêts, biomasse sous toutes ses formes, peine à s’engager pour la transition énergétique, alors que l’Allemagne installe chaque année plus de sept gigawatts issus des énergies éoliennes terrestre et photovoltaïques. La France, elle, peine à franchir deux.
“Nous demandons de M. Macron, à l’occasion du One Planet Summit, qu’il fasse des énergies renouvelables une priorité nationale (…) commençons par balayer devant notre porte en matière de transition énergétique”, poursuit la tribune.
Sur Twitter, à la veille du sommet sur le climat, Audrey Pulvar, l’ancienne journaliste de CNews, a réagi” La France peut et doit faire beaucoup mieux, pour le développement des énergies renouvelables (…) des engagements forts et une France exemplaire. ”
En juin dernier, Audrey Pulvar, prenait la présidence de la Fondation Nicolas Hulot, qui, lui, avait rejoint le gouvernement en qualité de ministre de la Transition écologique et solidaire. Ainsi la Fondation Nicolas Hulot, est rebaptisée “Fondation pour la nature et l’homme”, après les délibérations de son conseil d’administration.